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Tetris, et la question de la véracité historique

Hebdostrie, saison 2, épisode 14

Alors que l’adaptation de la licence Super Mario sur grand écran fait actuellement beaucoup de bruit, il y a un autre cas de film basé sur un jeu vidéo qui vient de sortir : Tetris, sur la plate-forme Apple TV+. Un projet très différent dans l’esprit, puisqu’il s’agit ici de retranscrire l’histoire de sa conception – ou plutôt de la négociation de ses droits – selon le procédé du biopic. Mais à quel point l’œuvre dérive de l’authentique histoire, et pour quelles raisons ?

Pour bien saisir l’histoire : le film Tetris raconte principalement l’histoire d’Henk Rogers, le patron de Bullet Proof Software, un homme d’origine hollando-indonésienne qui a grandi aux États-Unis, pour ensuite s’installer au Japon, pays de son épouse. Celui-ci découvre Tetris et obtient les droits pour l’exploiter au Japon, avant de découvrir qu’il y a anguille sous roche.

Attention : le texte qui suit évoque des éléments phares de l’intrigue du film.

Éléments faux en pagaille

Bon, évidemment, il y a, dans le film, une quantité gargantuesque d’écarts avec la réalité. C’est l’usage dans ce genre de projets, et on peut en énumérer quelques-uns pour se faire une idée. Par exemple, la scène de la rencontre entre Henk Rogers et Hiroshi Yamauchi dans les locaux de Nintendo, où Rogers s’infiltre habilement pour croiser le PDG de Nintendo. En réalité, à cet instant, les deux hommes se connaissent déjà et s’entendent plutôt bien, unis par leur passion du Go.

De même, le sujet des négociations entre eux est assez absurde. Dans le film, Rogers cherche à convaincre Yamauchi de pouvoir éditer lui-même Tetris sur Famicom (NES), le PDG de Nintendo refusant dans un premier temps, en prétextant que seules des productions de Nintendo peuvent sortir sur sa machine, ce qui sous-entend que Tetris serait le premier jeu tiers officialisé par Nintendo. C’est évidemment faux : à cette époque, ça fait déjà plusieurs années que des éditeurs tiers sortent des productions sur Famicom et NES qui sont autorisées par le constructeur (en échange de contreparties très favorables à Nintendo). Bullet Proof, l’entreprise de Rogers, a elle-même déjà sorti des titres sur la console de Nintendo avant cet entretien : Igo, le jeu de Go référencé au début du film lorsque Rogers est au CES, et Super Black Onyx, adaptation du plus célèbre jeu de Rogers sorti sur ordinateur, souvent considéré comme le précurseur des JRPG.

En réalité, les négociations entre Yamauchi et Rogers à cet instant portent surtout sur le fait que ce dernier cherche à convaincre le président de Nintendo de faire en sorte que la production de Tetris sur Famicom soit plus importante que les commandes initiales. Rogers craignant une pénurie qui pourrait signer la fin de la carrière commerciale d’une œuvre qui a besoin de bouche à oreille, et donc de temps, pour vraiment se faire connaître.

Orientation proaméricaine

Mais au fond, tout ça n’est guère important. On pourrait aussi souligner qu’Alexey Pajitnov – le créateur de Tetris – parlait très mal anglais à cette époque, tout en concevant qu’il est préférable de voir un film qui modifie cet aspect plutôt que de suivre un personnage demandant sans arrêt à l’autre de répéter ce qu’il dit pour tenter de le comprendre. Pour autant, il y a des modifications un peu plus conséquentes par rapport à l’histoire réelle, et il est intéressant de les analyser.

Il y a d’abord ce biais, déjà omniprésent dans le travail de recherche sur l’histoire du jeu vidéo mené en Occident et particulièrement aux États-Unis : le fait d’exagérer l’importante des filiales américaines d’entreprises japonaises. Une scène est emblématique de ce problème récurrent : celle de la révélation de la Game Boy, qui multiplie les absurdités. Déjà, soulignons que la réaction d’un Rogers impressionné par les spécificités techniques de la console sonne très faux, alors qu’il est de notoriété publique que la Game Boy était un hardware déjà obsolète à sa sortie. C’est aussi à cet instant qu’on assiste à la scène la plus aberrante du film d’un point de vue technique, alors que Rogers, qui vient de découvrir la console, parvient en quelques secondes à coder dessus un prototype de Tetris, qui ressemble à s’y méprendre à la version finale du titre.

Mais c’est surtout la façon dont est présentée la machine, alors que le film semble vouloir faire croire que la Game Boy est un produit conçu par Nintendo of America, donc aux États-Unis, et non par les ingénieurs de Nintendo au Japon. Ce qui s’est passé, en réalité, c’est que c’est effectivement Howard Lincoln – le vice-président de Nintendo of America – qui présente la machine à Henk Rogers, tout simplement pour lui montrer un prototype de Tetris sur la console portable, lequel a déjà été conçu par l’équipe japonaise de Gunpei Yokoi, et non par Rogers. La rencontre avec ce dernier avait simplement pour but de le missionner afin que Nintendo obtienne les droits mondiaux pour son exploitation sur Game Boy. D’ailleurs, lorsque Rogers surprend Minoru Arakawa – le PDG de Nintendo of America – et son bras droit Lincoln en leur annonçant qu’il part pour Moscou afin de régler cette affaire, c’est en réalité l’inverse qui s’est produit : Arakawa et Lincoln le poussent à faire le déplacement sur place.

Tout un film fictif au milieu du récit

Ce qui nous amène à la plus grande distinction entre l’histoire réelle et sa version cinématographie. On ne va pas y aller par quatre chemins : le personnage de Valentin Trifonov, chef du ministère des affaires étrangères d’URSS, et tout ce qui s’y rapporte, est totalement fictif. Pas de course poursuite dans les rues de Moscou, pas de chambre d’hôtel vandalisée, pas d’agression physique ou de menaces de mort ou d’emprisonnement, ni quoi que ce soit de ce genre. Évidemment, Rogers fut très décontenancé par la découverte de l’URSS et les contraintes qui vont avec, et il s’est souvent amusé à raconter qu’il suspectait sa traductrice d’être un membre du KGB, sans toutefois suggérer qu’il avait la moindre preuve à ce sujet. Et si l’ambassade russe au Japon s’est effectivement rendue dans les bureaux de son entreprise lorsqu’il était à Moscou, c’était simplement pour vérifier l’identité de Rogers et s’assurer qu’il avait bien, comme il l’affirmait, une société spécialisée dans le domaine du jeu vidéo. Les enquêteurs russes n’ayant nullement cherché à convaincre Rogers d’arrêter ses tractations, et ont encore moins menacé sa famille. Cette visite permit au contraire de valider la possibilité de négocier avec Rogers.

Tout cette exagération extrême des faits, et cet aspect fictif de l’influence d’un haut placé du gouvernement russe, vient ainsi appuyer toute une caricature générale du régime soviétique. C’est dans la lignée de cette scène qui sort un peu de nulle part, où l’on voit une femme à qui l’on refuse de vendre du poisson parce qu’il y en a plus. C’est que voyez-vous, dans un régime communiste, on ne mange pas à sa faim.

Un aspect que l’on retrouve beaucoup dans la façon dont est présenté le créateur du jeu, Pajitnov. Celui-ci indique par exemple qu’il a toujours vécu dans le même appartement depuis son enfance. Ce qui est entièrement faux. Il n’a certes connu aucun pays capitaliste avant son premier voyage au Japon, à l’invitation de Rogers, en 1989, mais avait alors déjà voyagé en Mongolie et a surtout vécu pendant une partie de son enfance à Prague, en Tchécoslovaquie.

Par ailleurs, si, comme beaucoup d’autres personnes de sa génération, Pajitnov a grandi avec un fort ressentiment à l’égard du régime politique qui dirigeait son pays et du manque de libertés propres à la dictature soviétique, il n’avait pas non plus le profil d’un opprimé vivant dans la peur et l’amertume de sa position. Même longtemps après avoir émigré aux États-Unis, il affirme avoir été plutôt heureux de son travail à l’Académie des Sciences, où il avait globalement assez de liberté pour faire ce qui lui plaisait – à savoir principalement concevoir des jeux.

Il y a d’ailleurs quelque chose que pratique le film, mais qui n’est certainement pas exclusif à celui-ci, et même très répandu lorsqu’il s’agit de raconter l’histoire de Tetris : souligner que Pajitnov ne touchait lui-même pas un centime sur les ventes de son jeu, et que tout revenait à l’état soviétique, à savoir son employeur. Ce qui est parfaitement vrai – jusqu’à ce que Rogers et Pajitnov récupèrent les droits dix ans plus tard – mais n’a au fond rien de très extraordinaire. Dans le film, Pajitnov explique que c’est ça, le communisme. Sauf que, au même moment, les développeurs d’Atari, aux États-Unis, ne touchaient également pas le moindre centime sur les ventes des jeux qu’ils concevaient. On peut en dire autant de ceux de Nintendo. Shigeru Miyamoto lui-même – qui n’est certainement pas à plaindre pour autant – n’a jamais eu de royalties sur un quelconque produit Mario. Dans tous ces cas, c’est l’employeur qui rafle la mise, la seule différence étant qu’avec Tetris, l’argent ne revenait pas à un capitaliste, mais à l’état1. Du moins, en théorie.

Le gros morceau

C’est tout le sujet du film et c’est tout ce qui rend l’histoire de Tetris passionnante : l’imbroglio autour de ses droits d’exploitation. Dans l’œuvre hollywoodienne, tout part de la découverte du jeu par Robert Stein, qui contacte les russes par fax et obtient comme réponse le message suivant : « Nous convenons par la présente de concéder la licence exclusive des droits mondiaux de Tetris sur ordinateur, en contrepartie de la somme de 10 000 $. » Mais la version racontée par Pajitnov est considérablement différente. Le créateur affirme que la réponse envoyée à Stein (qui proposait 15 000 £ contre les droits) est la suivante : « Nous apprécions votre proposition. Nous la trouvons fort intéressante. Rencontrons-nous afin d’en discuter les détails et d’établir un accord2. » Et ceci aurait suffi à Stein pour considérer qu’il peut tranquillement exploiter le jeu, en commençant par revendre les droits (qu’il ne possédait donc pas réellement) à Mirrorsoft, son premier interlocuteur ne rechignant pas à l’idée d’éditer un jeu russe.

Un contrat a, par la suite, bien été signé avec Stein, une fois que les Russes ont découvert que Tetris était exploité commercialement à l’international. Mais même après ça, les royalties tardent à arriver, et a priori plus à cause de Stein que de Mirrorsoft. Si le comportement frauduleux de la famille Maxwell dans sa gestion de Mirrorsoft est bien avéré, ils apparaissent plutôt comme des victimes dans l’affaire Tetris, et Stein comme l’escroc de l’histoire.

Le fait que Rogers, Stein et Kevin Maxwell, sont chacun arrivés de leur côté à Moscou pour négocier le même jour avec Elorg – agence contrôlée par l’état soviétique pour gérer les accords avec l’étranger – est réel, quoique l’idée de négociations simultanées dans différentes salles est plus un habile détournement cinématographique. Mais à cet instant, l’enjeu n’est pas tant les droits d’exploitation de Tetris sur Game Boy que de surtout clarifier qui possède les droits du titre en général, et particulièrement pour les consoles. Et si Rogers, invité surprise pour les Russes, est d’abord accueilli avec véhémence, le ton change rapidement en sa faveur.

« Pajitnov était là, raconte Henk Rogers. Et pendant que l’on me posait ces questions, il a réalisé que j’étais la première personne réellement compétente qu’il ait rencontré dans le business des jeux vidéo, quelqu’un qui comprenait quelque chose au domaine. […] Tout ce que j’ai fait a été de leur expliquer exactement quelle était ma situation, comment j’avais obtenu les droits de Tetris pour la NES… Je leur ai également exposé les principes de fonctionnement de ce business : “Écoutez. Avec Robert Stein, vous récoltez 6 % de 6 % de 6 %… Autrement dit, vous ne récupérez rien du tout. Voici comment vous devriez procéder. Vous devriez demander à toucher un pourcentage du prix de vente au détail. De cette façon, personne ne pourra vous duper.” […] L’affaire déplorable menée par Robert Stein a également joué en ma faveur, notamment lorsqu’il leur a déclaré la chose suivante : “Écoutez, j’ai déjà donné ce jeu en licence à Mirrorsoft. Si vous voulez les attaquer en justice, attaquez-les en justice. Mais si vous voulez récupérer de l’argent, il faut que nous signions un contrat maintenant.” Et tout cela, alors qu’il avait déjà donné la licence à d’autres. C’était une façon d’agir déplorable au niveau du business. À cette époque, les Soviétiques ne reconnaissaient pas la validité de la propriété intellectuelle. Et ils ne reconnaissaient pas le système légal américain comme valide. Donc, ils n’allaient pas attaquer quelqu’un en justice pour récupérer de l’argent. Cela ne fonctionnait pas ainsi. Ils n’avaient aucun système qui leur permette de le récupérer3. »

Le témoignage de Pajitnov va dans le même sens. « Henk Rogers était quelqu’un de très sympathique, très poli. Lorsqu’il parlait de Tetris à Belikov [directeur d’Elorg], il prenait soin de m’inclure. Nous échangions spontanément des propos. Il nous a dit combien il admirait le jeu. Très vite, il en est venu à parler du design du programme, il a évoqué certains détails de Tetris… J’ai compris qu’il s’agissait de la personne adéquate. Il comprenait l’univers des jeux, ce qu’était le gameplay, le design des logiciels… J’avais enfin rencontré quelqu’un qui était compétent en la matière4. »

Une écriture pas assez ambitieuse

Bon. Le Tetris d’Apple TV+ n’est pas un documentaire, c’est un film « inspiré de faits réels », et c’est ce qu’il est. Assez bien réalisé, assez bien interprété, et se permettant de dévier parfois grandement avec la véracité historique pour privilégier l’intrigue du film, ce qui est l’usage. Le problème, c’est que toute cette version fictive impliquant un haut placé corrompu repose sur un cliché typique de la guerre froide, peu raccord avec le contexte économique de l’époque : l’URSS était alors en pleine Perestroïka, c’est-à-dire que le pays tendait justement vers la démocratisation et la libéralisation économique, ce qui a d’ailleurs permis à Pajitnov et Elorg d’envisager de vendre Tetris à l’étranger.

De ce choix narratif, il résulte finalement une intrigue plutôt grossière, avec un méchant très caricatural, tout ceci pour amener un peu d’action et un semblant d’ambiance de film d’espionnage. On l’a dit, ce film Tetris fait figure de pionnier en matière de biopic sur le jeu vidéo, mais il est malheureux d’en être réduit à une telle méthode plutôt que d’essayer de renforcer son intérêt en expliquant davantage le caractère atypique de l’histoire de Tetris dans d’autres aspects propres à l’époque.

Il aurait pu être intéressant de davantage insister sur la façon dont le jeu a débuté sa carrière en dehors de la machinerie commerciale, à coup de disquettes partagées entre initiés, de portages sur différents modèles d’ordinateurs effectués dans un pur esprit de partage libre, pour que progressivement le jeu arrive en Hongrie et apparaisse devant un homme d’affaires véreux, et que le capitalisme et la mondialisation s’emparent du phénomène balbutiant.

De davantage souligner le rôle d’Atari dans cette affaire, qui avait commandé à Nintendo la réalisation d’adaptations de certains de leurs jeux sur NES – comme Joust, premier jeu codé par Satoru Iwata pour le compte de Nintendo – pour, après les avoir finalement annulés, utiliser ce travail dans le seul but de faire de la rétro-ingénierie afin de sortir un jeu NES sans l’autorisation de Nintendo (et donc sans royalties reversés) : Tetris.

Ou encore de montrer ce qui a suivi les négociations à Moscou : le procès aux États-Unis entre Mirrorsoft et Nintendo, clarifiant définitivement qui avait les droits internationaux du jeu, se concluant sur un Rogers euphorique qui emmène Belikov – découvrant pour la première fois l’Amérique en tant que témoin pour le procès – visiter San Francisco pour fêter la victoire en conduisant à toute allure. Ou enfin la découverte du Japon par Pajitnov, qui savoure pour la première fois l’ampleur de son succès en répondant à des interviews avec la presse, et s’étonne, lors de sa visite des locaux de Nintendo, d’à quel point les employés se plient en quatre pour répondre aux exigences d’un Hiroshi Yamauchi qui semble terrifier tous ceux qui l’entourent. Un sentiment sans doute paradoxal, alors qu’un des éléments qui a joué en défaveur de Mirrorsoft durant les négociations fut le fait que les Russes n’ont guère apprécié le mépris affiché par le fils Maxwell envers le « petit personnel » d’Elorg.

Plus facile à dire qu’à faire, certainement. Mais il est au fond décevant de constater que ce film limite son ambition en noyant une histoire si atypique dans un scénario fictif de guerre froide, vu et revu.

De gauche à droite : Alexey Pajitnov, Henk Rogers et Hiroshi Yamauchi.

L’épilogue

Et puisque le traditionnel message de fin du film est très bref, profitons-en pour détailler la conclusion de l’histoire de Pajitnov. Après cette affaire, le créateur de Tetris gagna en notoriété en Russie et se procura un PC pour réaliser des jeux à son domicile, ne se rendant presque plus à l’Académie des Sciences où il travaillait, et se décide finalement à démissionner. Au bout d’un moment, Henk Rogers parvient à le convaincre d’émigrer aux États-Unis, alors que Pajitnov était réticent à quitter Moscou où il se sentait bien. Mais le déclin économique du pays après la chute du mur le conforta dans l’idée que ses enfants auraient plus d’opportunité dans le pays victorieux de la guerre froide.

Finalement bien acclimaté à la vie américaine, Pajitnov travaille pendant un temps pour l’entreprise de Rogers, Bullet Proof Software, dans un bureau établi à Seattle. Plus tard, il travaille notamment pour Microsoft. Et puis, le sujet de Tetris revient. En 1995, dix ans après la création du jeu, Henk Rogers tente de négocier avec la Russie pour récupérer les droits intégraux du jeu, considérant que ceux-ci reviennent à Pajitnov au bout de dix ans. Un accord est trouvé : les droits sont partagés à parts égales entre l’état russe et la Tetris Company, entreprise américaine fondée par Rogers et Pajitnov pour l’occasion, pendant encore une durée de 10 ans. Après quoi, la Tetris Company a racheté l’intégralité des droits, et gère depuis la licence avec une multitude de contrats spécifiques impliquant tout un tas d’éditeurs différents. Rogers et Pajitnov profitent désormais d’une retraite dorée, alors que l’indémodable jeu conserve sa popularité.

 

 

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Sources

  1. Rappelons aussi qu’aujourd’hui encore, beaucoup des principaux éditeurs de jeux vidéo en Occident, précisent dans leurs contrats de travail que tous les jeux vidéo que leurs développeurs font, y compris ceux qu’ils réalisent chez eux et sur leur temps libre, appartiennent à leur employeurs.
  2. Alexey Pajitnov, l’incroyable histe du créateur de Tetris – Daniel Ichbiah, Editions Pix’n Love, p. 94.
  3. Ibid, p. 240.
  4. Ibid, p. 131.